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17 mars 2016 — par Sylvia Flahaut

Alexis Borrin : « Je n’ai jamais eu autant de bons chevaux »

A 27 ans, le Nordiste Alexis Borrin poursuit son petit bonhomme de chemin. Et construit son avenir sur les terrains. Malgré le départ en retraite forcé de son bon Marlou des Etisses, suite à une blessure, l’an dernier, le cavalier continue de sortir régulièrement en CSI et peut compter sur un joli piquet de chevaux.

« Il y a bien sûr Ruby de la Fosse, 11 ans, qui va continuer à faire les 3,4*, explique Alexis Borrin, dont les écuries sont situées à Bois Grenier, en banlieue de Lille. J’ai également Tip Top de la Ronelle, cheval de 9 ans, qui est très bien pour seconder Ruby ». Outre ces deux chevaux de tête, Alexis met en route de plus jeunes montures, pour lesquelles l’année à venir sera une année de transition. « J’ai notamment deux juments de 8 ans, Utopia Montgothier, qui va être très bonne dans les épreuves de vitesse, et Cadix Sitte, qui devrait par la suite franchir le cap des 140, 145. Ces deux juments ont encore besoin d’évoluer et nous allons commencer cette année par des épreuves 135.

Et puis nous verrons de quelle manière elles se comportent sur les terrains ». Le cavalier dispose ainsi d’un bon quatuor pour entamer la saison à venir. Mais, dans ses écuries qui comportent une vingtaine de chevaux, le Nordiste peut aussi compter sur des jeunes très prometteurs : Voyou de Beauvoir, 7 ans, Andain du Thalie, 6 ans et champion des 5 ans, l’an dernier lors de la Grande Semaine, Alea de la Marque, bonne 6 ans… Bref, Alexis est équipé. Après le CSI2* de Gent, en Belgique, en début d’année, et le 1* de Strazeele mi-mars, le cavalier envisage d’engager les internationaux de la région, à commencer par Hardelot, fin mars, début avril.

Les objectifs du cavalier sont simples : « je veux que chaque cheval évolue bien. Les jeunes, bien sûr, mais également Ruby, qui peut encore progresser, pointe Alexis. Et puis, il y a le volet commercial. Mon but, c’est aussi de développer ma société et de valoriser le travail qui est fait au quotidien ».

P.-S.

crédit photo E.B. Photographie

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