Les deux premiers à avoir réussi l’examen sont Emmanuel Vanderghote qui propose des balades montées et attelées assorties de dégustation de produits du terroir et de visites du patrimoine, autour de Poix-de-Picardie.
Plus au nord, en lisière de la forêt de Crécy-en-Ponthieu, voici la ferme de Ramolleux qui a posé ses roulottes au hameau de Caumartin.
Essayez-les, c’est du pur terroir sympathique garanti !
En effet, le comité départemental du tourisme réalise une enquête sur place et vérifier une longue liste de points précisant le mode d’accueil et d’hébergement des cavaliers et des véhicules, la connaissance approfondie des environs, du patrimoine, des sentiers balisés et de toutes les ressources touristiques. Les équipements doivent atteindre un haut niveau de qualité, les sites doivent disposer de matériels et d’outils à fournir en cas de besoin. Exemple ? Passer une boussole aux randonneurs qui ont égaré la leur, des harnais de remplacement, etc …
On exige autant de confort pour les montures et, si on peut se contenter d’équipements de base, l’important est de connaître la situation à l’avance, pour éviter toute déception. La taille des boxes et des paddocks doit être connue, avec la surface, la nourriture et l’eau disponible, l’éloignement par rapport aux chambres des maîtres, le type de clôture (interdiction de barbelés, des boxes sans paille ou de stalles dépourvues de pente pour l’écoulement …). Il est indispensable d’offrir une buanderie pour rincer le matériel, un lieu pour sécher les vêtements après la pluie, une douche pour les chevaux, un abri pour les voitures hippomobiles dans un espace clos …
« La démarche est volontaire, expose Dorothée Maréchal, chargée du dossier, mais ceux qui la suivent s’engagent sur un ensemble de prestations de qualité et les garantissent. Pour être labellisé, le site doit répondre à tous les critères et signer la charte d’engagement. »
