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22 septembre 2018 — par Elisabeth Gillion

Sébastien Philippot, cavalier polyvalent, choisit le polo.

Derrière la formidable organisation du poloclub de Chantilly il y a aussi … Sébastien.

La saison se termine avec les championnats de France sur la ferme d’Apremont, qui, lors de l’Open de France a accueilli des centaines de chevaux. Impressionnant. Sébastien Philippot règne sur la logistique et les écuries, après avoir expérimenté toutes les disciplines.

C’est son frère, maréchal-ferrant, qui lui a passé sa passion du cheval. Une bonne idée car Sébastien y est fidèle. Après ses galops, il a joué au horseball, monté en cso, réussi un BEPA Elevage, travaillé comme guide de tourisme équestre et géré un club. Passionné par les jeunes chevaux, il a fait ses classes au haras de Villers dans l’Oise avant de voir par hasard- un match de polo à Chantilly.

Coup de foudre.
Il repart à zéro comme palefrenier et travaille les chevaux du club puis ceux des clients. Puis il forme de jeunes palefreniers avec l’AFASEC et s’éclate en jouant. « Un match dure une heure et on monte plusieurs chevaux, c’est grisant car il faut assurer pour donner la victoire à l’équipe. Le groupe nous pousse dans le dos, on se soutient, on se motive et avec les pros on échange beaucoup, on capte des conseils, des techniques ... » Maintenant il est responsable des écuries. Il est même devenu instructeur de polo après une formation à Saumur et il insuffle une nouvelle méthode de dressage.

« Ma méthode classique vise à muscler le dos en symétrie : du travail à pied, au pas, au trot monté, à la longe, avec de longs échauffements ... Une révolution dans le polo ! » Comme les joueurs tiennent le maillet à droite et pèsent de ce côté, les chevaux se déséquilibrent et souffrent de blocages à gauche. Le rythme soutenu du jeu entraîne des tensions. Mais une fois dressés, pendant le match c’est très agréable de les laisser avancer rênes longues et de se concentrer sur la balle et l’adversaire. Les chevaux de polo sont assez faciles, gentils, réceptifs. Ils ont un bon mental car ils marchent beaucoup et s’arrêtent l’hiver pour se reposer en pâture, cela leur apporte une forme de sérénité. » La preuve ? Les pur-sang de réforme qui se calment en quelques semaines…

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