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26 avril 2019 — par Elisabeth Gillion

Sébastien Vincent : il a appris avec les plus grands, maintenant il enseigne à son tour.

Le meneur international de Sacy-le-Grand multiplie les activités, avec bonheur depuis qu’il est arrivé au top et bien entouré !

Le petit Sébastien a appris à travailler les champs avec des chevaux de trait, au cordeau avec Jegou.
Et puis il a hérité du savoir-faire de son père, avant d’aller se former au Haras du Pin avec Louis Basty, meneur à 4 chevaux attaché au haras.
Sébastien s’est hissé au plus haut niveau grâce aux précieux conseils des champions du monde Boyd Exell et Félix Brasseur et maintenant, membre de l’équipe de France, il travaille en bonne entente avec ses collègues, formant un groupe soudé, solidaire, efficace.

Enseignant chez lui à Sacy-le-Grand (Oise), il est aussi responsable de l’entraînement des meneurs à poneys, en cette année de championnat du monde
(en septembre).

C’est beaucoup de travail, avec son propre entraînement et la préparation des concours en Europe.
Pas de problème, il est si heureux de cet ensemble qu’il navigue entre ses activités "On maîtrise parce que je suis bien entouré, avec ma compagne Anna Christmann, la famille, une équipe expérimentée et son sponsor et conseiller, Xavier Pinel. Anna fait tourner la maison en mon absence et quand elle part en concours, je reste là," simple comme bonjour !

Mais c’est surtout l’investissement décisif de son sponsor Xavier Pinel, son engagement et celui de son épouse Claudine qui ont stabilisé l’organisation et rassuré Sébastien. " Xavier est toujours à mes côtés, ensemble on trouve vite les solutions aux problèmes, » explique Sébastien. Du coup il peut entrainer les meneurs à poneys et les accompagner en stage à Lamotte-Beuvron, puis sur les terrains de concours : « la fédération a tout fait pour répondre aux besoins. On a les meneurs, on fidélise le groupe, on se comprend bien maintenant qu’on se connait."

Aux écuries à Sacy-le-grand (Oise) ses chevaux progressent : « J’ai 4 chevaux prêts, bien en place et qui avancent bien et les autres suivent ; je suis calme car les chevaux est une thérapie, avec eux on oublie les soucis pour se concentrer sur les progrès, pour les sentir évoluer et quand ils passent le cap, c’est un bonheur absolu ! »

Attention, pas question de relâcher le rythme car l’équipe de France vise un podium aux championnats d’Europe cet été …

Le musée des voitures anciennes créé par son grand-père et l’entreprise de cérémonies attelées fonctionne en parallèle et Sébastien trouve encore le temps de former des jeunes chevaux et des jeunes meneurs.

www.attelages-de-sacy.com

Voir en ligne : Les écuries de Sébastien VINCENT

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