Il nous invite à admirer les photos d’Alain Laurioux, sur les chevaux d’Abyssinie, au haras de Compiègne. « C’est un voyage dans l’espace mais surtout à travers le temps, il donne à voir une société où le cheval fait partie du quotidien. »
Alain Laurioux, régisseur général des spectacles du Cadre noir à Saumur, est un ancien palefrenier, jockey, cavalier de saut d’obstacles devenu photographe et globe trotteur. Il arpente le monde entier et depuis des années, il retourne en Éthiopie souvent -c’est une de ses destinations préférées. Il témoigne des peuples qui vivent et travaillent avec le cheval de façon traditionnelle. Les chevaux d’Abyssinie montrent l’authenticité de leur culture équestre, maintenue depuis deux mille ans. Les photos parlent des liens entre l’homme et l’animal … des questions agricoles et des blés … des harnachements somptueux tissés depuis l’époque romaine … des chrétiens qui utilisent chevaux et ânes alors que les musulmans préfèrent le chameau … des traces d’Arthur Rimbaud dans ce pays considéré comme le berceau de l‘humanité … de la vie en l’absence de véhicule à moteur ...
Les photos sont exposées dans l’Orangerie du haras de Compiègne, dans les anciennes écuries royales, avec des voitures hippomobiles sorties des collections du château.
Tous les haras nationaux se mettent à l’unisson.
Jusqu’au 31 décembre
1, boulevard Victor Hugo à Compiègne.
