L’histoire du barrel racing est mouvementée. En 1929 les cow-boys ont créé leur association afin d’interdire la discipline aux femmes, devenues par trop rapides (la PRCA : Professionnal Rodeo Cow-Boys Association). Les femmes ont riposté 20 ans plus tard en créant la leur, exclusivement féminine, ainsi qu’un circuit prestigieux dont les finales à Las Vegas distribuaient des millions de dollars de gains. Aussi les hommes, les enfants et le séniors se sont-ils eux aussi regroupés pour créer la NHBA (National Hors Barrel Horse Association), laquelle s’est rapidement ouverte au monde pour aboutir en 2000 à la NBHA of France. Aujourd’hui grâce à ces passionnés au sang chaud, le barrel racing fait partie des disciplines de la fédération française d’équitation et sera même présent au championnat de France des clubs à Lamotte Beuvron.
Au Nord de Paris, le seul organisateur de barrel racing, c’est Didier Delsart, dentiste équin de son état. Chaque année il part soigner les dents des chevaux en Guyane où il a découvert cette discipline en plein essor. Alors il s’est mis en tête, fidèle au caractère farouche de ses prédécesseurs, de lancer un championnat régional. Et semble-t-il, c’est plutôt bien parti. Plusieurs dates sont déjà programmées à travers le Nord et le Pas de Calais, dont la finale en octobre à Verquigneul. La première, c’est le 2 avril, dans le somptueux parc d’Olhain. Début des festivités à 14 heures, pour un officiel, suivi d’un entraînement ouvert à tous ceux qui souhaitent découvrir le jeu.
