Attention, outre les somptueux carrosses royaux, c’est à une véritable promenade dans le temps et les pays européens que nous convie le guide (avec verve et érudition). On démarre avec les immenses chariots brinqueballant dans les steppes, avant de découvrir les chars romains aux coques de moyeux en bronze et les roues pleines médiévales résistant mal aux fondrières… La grande affaire reste le transport public, les carrosses à 5 sols sous Louis XIV, les berlines, omnibus et autres diligences du siècle dernier. A chaque véhicule sa spécialité, son usage. Le musée élargit donc la présentation aux traîneaux, chaises à porteur, palanquins et aux premières draisiennes, sortes de bicyclettes géantes. Puis arrivent les diligences à vapeur et les automobiles… Et là, surprise, voici la torpédo du jeune prodige compiénois de l’aviation, Guynemer et la première voiture électrique, la « jamais contente ». La vieille dame date de… 1899 : chapeau bas !