Il a remporté la coupe Alpes et Danube à Andelfingen en Suisse,
Battant le favori Beat Schenk, courant chez lui et fortement encouragé par ses supporters, François réalise le meilleur dressage à 5 points devant son challenger, joue la prudence en marathon pour ne pas épuiser ses chevaux et se place dans la dernière épreuve, à un instant du meilleur. Bref, un parcours superbe, en compagnie d’une paire de Lusitaniens fort élégants, souples et rebondissant comme des félins. Genre Ferrari en matière d’équidés. Issus de l’élevage portugais de Mello, ils font partie des sept merveilles confiées à Allain Houard par la famille en décembre 2006 « pour briller en international ». Il faut dire que l’élevage est déjà devenu champion du monde d’attelage, sous la main du Belge Félix Brasseur, il y a une dizaine d’années.
« J’était armé, explique François Dutilloy, mais mes challengers aussi. Avec quatre lusitaniens de 7 à 10 ans, j’ai un potentiel de deux excellentes paires. A nous d’être précis pour former un ensemble nickel avec ces chevaux plein d’énergie, qu’il faut se contenter d’accompagner plutôt que de vouloir les maîtriser. Ils ont de l’impulsion, de la locomotion, ils sont solides. On a affaire à de vrais chevaux de sport. »
Soulignons le beau travail d’équipe du team Val de Selle de Conty, autour de François : citons sans ordre hiérarchique sa compagne Isabelle Vix (par ailleurs vétérinaire), la préparatrice Hélène désirée, le cavalier de dressage Frédéric Moulin, le maréchal Thierry Choppe, les vétérinaires Michel Trencart et Patrick Thiriez, l’étiopathe Olivier Vigour et le coach Allain Houard (François et lui remplacent le déjeuner par l’entraînement quotidien !)
Et comme François Dutilloy n’en rate pas une, il participe ce weekend au championnat de France d’attelage, avec sa seconde paire, à Lignières ; Il y affrontera un autre Picard, Gérard Dupont, équipé d’une voiture ATEL : le monde est petit !
