Cette décision de France-Galop a entraîné des travaux d’extension des pistes et d’aménagement des obstacles. En tout plus de deux millions ont été investis. Les obstacles sont conçus pour amortir les chocs et éviter de blesser les chevaux qui s’y cognent et, à l’issue de la première rencontre, le 5 mars, les jockeys se disent satisfaits du résultat des chantiers et ravis de trouver un aussi joli site. Compiègne grimpe donc d’un cran, pour se hisser au niveau des hippodromes parisiens (juste derrière Auteuil). On attend donc des paris en hausse.
Il faut dire que Le Putois est bien installé, dans le quartier de la ville dédié aux propriétaires et aux régiments de cavalerie, entre le Palais impérial et la forêt, vers le carrefour du Rond royal, avec un bel alignement de boxes en dur, des équipements sanitaires, des pelouses fleuries et des bâtiments pour le comité d’organisation qui ont gardé leur chic et le charme Belle Epoque. Ouvert par la ville en 1888, Le Putois affirme sa vocation cavalière, tous les types de chevaux s’épanouissant dans la forêt : chevaux de travail, de chasse, de guerre, de sport et de courses ...
Pour attirer le public plusieurs fois par semaine, Le Putois multiplie les initiatives et les fêtes, accueille les personnes désireuses de découvrir les lieux et le monde des courses, propose une garderie pour les enfants, une restauration de qualité sur place.
Journées de quintés : 12/19 mars, 10, 23, 26 avril, 23 juin, 24 juillet, 18, 27 septembre, 1e novembre.
Hippodrome du Putois, avenue baron de Soultrait. 60 200 Compiègne
03 44 20 24 43.
Restaurant JCD : 03 44 54 42 22.
