Le 27 juin en soirée, les six quartiers de la ville s’affrontent dans une course sur l’hippodrome. Les 7 communes où s’entraînent les pur-sang aussi, juste après une course de gamins à poney.
3 vraies courses en soirée, après le défilé des partisans dans les rues pour attirer les habitants sur la pelouse. Les pur-sang de l’école de polo d’Apremont côtoient ceux de l’AFASEC et les poneys du cercle hippique de Chantilly. Tout le monde s’avance en musique, étendards claquant en l’air jusqu’à l’hippodrome décoré, où chaque quartier a son stand et sa restauration. On chauffe la scène.
Il y a 5 000 chevaux dans le canton de Chantilly, c’est le plus important centre d’entrainement de pur-sang en Europe, mais bien des habitants connaissent mal ce milieu.
« Le cheval est fédérateur. Chantilly s’est édifiée par et pour les chevaux, on a envie qu’ils révèlent aujourd’hui l’histoire et l’identité des nos quartiers, tout en faisant la fête. »
L’idée du palio de Sienne ? Une épreuve mythique, depuis des siècles, à fond de galop sur la place entre des cavaliers représentant leur quartier. Un monde implacable où tous les coups sont permis.
L’idée du palio à Chantilly ? Sérieux, cool. En trois étapes, trois épreuves, trois compétitions : d’abord six gamins à poney sur la piste, puis les représentants des sept communes du canton où s’entraînent les pur-sang, puis en finale, le championnat : douze lads s’élancent aux couleurs des quartiers de Chantilly. Ils se battent pour remporter un trophée, une tête de cheval sculptée par Margaret Mayeux pour l’occasion.
Ce trophée sera remis en jeu chaque année.
