Entièrement dédiée au cheval sous toutes ses facettes, elle le dessine, le sculpte, le peint, le met en pages, en fait des jouets…
Cette fois-ci, Marine Oussédik expose à la boutique Gien de Paris les « Chevaux du vent », une série de coupes décorées d’élégants chevaux. La faïence est si fine que le moindre détail apparait.
Rien n’est perdu par rapport au dessin, la finesse des crins, la vivacité et l’exactitude dans l’attitude des chevaux : le rendu est nickel. Gien voulait illustrer le cheval depuis longtemps, on a travaillé plus d’un an ensemble et leur équipe s’est donné les moyens de sortir des pièces exceptionnelles. On va continuer à travailler pour que la gamme de vaisselle s’élargisse peu à peu.
Un miracle de précision et de professionnalisme, grâce à la coopération entre l’artiste et la manufacture.
On dessine à la taille de l’assiette, on doit faire attention aux couleurs qui rendent mal à la cuisson, donc éviter le rouge, jouer sur l’orangé et le turquoise qui passent bien. Mais ces contraintes permettent d’aller au-delà de soi-même, d’enrichir son expérience, de s’assouplir l’esprit. C’est une découverte passionnante. Et j’aime cela puisque la souplesse physique et mentale est la base de l’équitation… On le sait bien.
Filez à Paris, 18 rue de l’Arcade. La collection C’Bizance est en scène du 4 février au 13 mars et c’est un bonheur !
Et comme un bonheur ne vient jamais seul, Marine va publier au printemps un recueil d’esquisses sur les chevaux arabes : les buveurs de vent chez Castor et Pollux.
Et, surtout, elle va pouvoir exposer 20 ans d’œuvres dans le cadre majestueux du château de Nogent-le-Rotrou, de la mi-avril à la fin juin.
Cette forteresse médiévale est dans le Perche ; elle offre un espace immense à un ou deux artistes par an. C’est une merveilleuse façon de célébrer vingt ans d’art au service du cheval !
