La filière cheval avait été conviée à cette manifestation ainsi que les politiques et institutionnels de nos régions.
On pouvait noter entre autre la présence de M. Guillemot, vice-président du Conseil Régional de Picardie, M. Poulain, président de la chambre d’agriculture de Picardie, ainsi que Mme Delbeque, de la sous-direction du cheval du ministère de l’agriculture et M. Jean Lesne, président de l’EPA Haras Nationaux.
Cette présentation, fruit d’un travail de deux ans et demi, a été élaboré à partir de 3 études qui sont disponibles en téléchargement sur notre site, nous a montré la filière cheval sous un nouveau jour, avec une connotation économique et sociale.
On peut retenir les chiffres les plus significatifs qui ont été annoncés :
- La filière interrégionale cheval hors pari mutuel représente un chiffre d’affaire global de 150 millions d’euros.
- Le nombre d’équidés dans l’inter région représente 32.000 têtes pour un effectif national de 800.000 têtes.
- 33 races présentes dont 3 berceaux de race (trait du Nord, Boulonnais et Henson ) sur les 44 races françaises.
- 43.714 licenciés pour un total français de 450.000.
- 8.000 équivalents temps plein avec une filière cheval qui en compte au total 54 000.
A cela, il convient d’ajouter nos 11 hippodromes qui génèrent un chiffre d’affaire de 268.8 millions d’euros d’enjeux PMU tandis que sur le plan national, les 250 hippodromes génèrent au total 7.02 milliards d’euros (chiffres PMU 2003).
Fort de ce constat et des travaux faits en collèges, le CIC et ses adhérents, ont présentés à partir de ce travail les grands axes stratégiques du schéma directeur qui se déclinent en 5 points :
- Fédérer et structurer la filière cheval par la mise en place du CIC.
- Assurer sa pérennisation ainsi que la mise en place d’une politique globale de communication et l’élaboration d’un premier schéma directeur.
- Orienter l’élevage vers des productions plus en adéquation avec les marchés :
- Amélioration génétique des chevaux de courses et des chevaux destinés à l’équitation sportive.
- Amélioration qualitative des chevaux destinés au loisir, à la découverte et à l’initiation.
- Aider les éleveurs de chevaux de trait à valoriser les débouchés sur l’utilisation.
- Améliorer la valorisation et la mise en marché des produits.
- Favoriser la mise en valeur des jeunes chevaux.
- Valoriser le marché potentiel représenté par la remonte des centres équestres (2000 chevaux par an).
- Aider à la conception, à la mise en place et au développement des produits chevaux :
- Tourisme équestre.
- Pratiques en tout genre.
- Événementiels liés au cheval.
- Développement de l’entreprise cheval.
- Adéquation entre la formation et les besoins de l’entreprise.
- Recherche et mise en place d’outils d’aide à l’installation.
- Faire connaître l’offre régionale dans sa diversité (sport, loisirs, tourisme, attelage, etc.)
- Mise en place de référentiels technico-économiques régionaux.
- Favoriser la participation du cheval au développement durable
- Mise en place de labels et de chartes de qualité.
- Favoriser l’adéquation entre les politiques de développement des pays et les projets « cheval. »
- Favoriser le « cheval » en tant qu’outil de réinsertion sociale.
- Favoriser le développement de pôles de référence.
Il appartient maintenant aux porteurs de projets de prendre connaissance de ces grands axes pour voir si leurs projets sont éligibles ou non aux financements orientés en commission CCROC.
Le conseil du cheval doit maintenant approfondir ce schéma directeur en élaborant une politique sectorielle par famille qui permettra ainsi de fixer des priorités dans les projets proposés par chaque collège.
Affaire à suivre...
