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5 janvier 2010 — par Sylvia Flahaut

Véronique Lecocq, cinq casquettes, une passion

Dynamique, passionnée, souriante… Les adjectifs dithyrambiques sont nombreux pour définir la personnalité de Véro Lecocq. Si bien que la speakerine, pigiste, juge nationale, vacataire de l’AECCP (Association des éleveurs de chevaux des Cavaliers et des Propriétaires) et comptable dans une ligne de magasins de prêt-à-porter a été élu personnalité régionale de l’année 2009 par les passionnés d’équitation et de chevaux.

Le vote a été orchestré par l’ACSOF (Association des cavaliers de saut d’obstacles en France), via Internet pendant deux semaines,dernièrement.

Un parcours à rebondissements

Pour vêtir ses différentes casquettes, Véronique a baigné très jeune dans le monde du cheval. Pourtant, elle n’appréciait pas trop le fait de monter, lorsqu’elle était jeune.

« Mes parents faisaient de l’équitation et m’y avait mise à mon tour, en compagnie de ma sœur, explique Véronique. Mais je dois dire que je n’étais pas vraiment rassurée ! ».

Ado, véronique tente de passer le concours pour devenir kinésithérapeute. Elle échoue. Et puis la cavalière fait des rencontres. Des personnes comme Jacques-Henri Ménard, du club hippique de la vallée de la Marque à Hem, ou encore l’écuyer du cadre noir de Saumur, maître Claude Vallée, qui sauront lui inculquer le goût de la discipline. Pendant deux ans, la jeune fille sera élève monitrice à Roubaix, salariée chez Pascal Leconte (père de Pascal Le Comte à l’époque). Puis, elle part à Saumur en 1981 pour y passer le monitorat. Elle l’obtiendra avec succès, puisque la cavalière termine major de promo.

« J’aimais beaucoup la pédagogie, se souvient Véro. Il y avait de la théorie, de la recherche dans le but de transmettre correctement ses connaissances ».

Parallèlement, la cavalière s’essaie au micro, et à l’art d’animer les manifestations équestres.

« J’ai eu la chance de côtoyer entre autres Jean Gayot, toujours actif aujourd’hui, et Jules Legrand, qui organisait des concours à Templemars, ou sur la place de Lille et lui-même speaker de grands événements. Dans ces concours, il n’était pas rare de voir Michel Robert ou Pierre Durand concourir, explique Véronique. J’ai vite pris goût à mettre en valeur les cavaliers, et à rendre la discipline accessible aux néophytes ».

Son monitorat en poche, Véronique va travailler dans la région pendant un peu plus d’un an. En 1983, elle fonde son poney-club à Merville.

« C’est grâce à Xavier Catry, à l’époque PDG de la Franco-Belge que tout ça a pu se réaliser. J’avais sa fille comme élève, se souvient Véronique. Ce poney-club, ça a été trois ans de bonheur. »

Un hiver trop rude la contraint à mettre la clef sous la porte. « Un déchirement », pour reprendre les termes de la monitrice. Après quelques remplacements dans les centres équestres, elle rentre chez Décathlon fin 87, et passera sept années : d’abord en tant que vendeuse, au rayon équitation, bien évidemment, puis responsable. Elle travaillera ensuite au comité d’entreprise pendant deux ans. Puis, lassée de travailler seule derrière un bureau, elle deviendra assistante à la clinique vétérinaire Saint-Maur.
Contrainte d’arrêter pour quelques problèmes de santé, Véronique trouvera une place à l’Oiseau bleu, ligne de magasins de vêtements, gérée par deux de ses anciennes élèves et dont le siège se situe à Wavrin (prés de Lille). Aujourd’hui, elle y travaille toujours à mi-temps. Il y a quelques années, Véronique rencontre Étienne Robert, rédacteur en chef du journal national Le Cheval. Aujourd’hui, elle travaille toujours pour le bi-mensuel en tant que pigiste, pour développer les pages régionales Nord, Pas-de-Calais et Picardie et remplit toutes ses autres tâches avec passion. Vacataire pour l’AECCP, Véronique se charge de faire la promotion de l’association et garde le contact avec ses adhérents. Inutile de préciser que pour 2010, son agenda est déjà bien rempli :

« Je suis quasiment tous les week-end sur les terrains de concours, »

admet la pétillante speakerine.
Et qui mieux qu’elle connaît chaque cavalier, pro ou amateur, chaque éleveur, chaque cheval du Nord-pas-de-Calais et de Picardie ? Pas grand monde, assurément !

  • 05 Jan Mardi 5 janvier 2010/62| (59) – Jumping
    Véro Lecocq, cinq casquettes, une passion

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