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8 décembre 2016 — par Sylvia Flahaut

Le haras des Princes, élevage de l’année

L’année 2016 a incontestablement réussi à la famille Huchin. Vendredi dernier, sur le salon du cheval à Villepinte, Marius et Carole ont reçu le trophée L’Eperon du meilleur éleveur de l’année.

Un prix qui vient récompenser les choix et le savoir-faire d’un élevage relativement jeune, mais qui peut déjà se vanter d’avoir fait naître un cheval qui a décroché l’or olympique. Les JO de Rio et l’excellente prestation de Sydney Une Prince, sous la selle du Tricolore Roger-Yves Bost, ont braqué le feu des projecteurs sur l’activité familiale. « On n’a pas été très surpris, admet Marius. On savait que ça allait finalement se jouer entre peu d’éleveurs. Mais évidemment, c’est une distinction qui nous fait très plaisir. On a d’ailleurs reçu beaucoup de messages d’encouragement. Il y a une reconnaissance du travail qui a été fait ». Pour l’occasion, le couple s’est évidemment déplacé sur le salon. « Cela faisait cinq années que nous n’y étions pas allés, poursuit Marius. On rencontre généralement tout le monde durant la Grande Semaine de l’élevage et puis, en général, on n’a pas trop le temps ». Exception a donc été faite cette année. « La cérémonie était très sympa, on a passé un bon moment ».

« Les adieux de Nino, c’est une page qui se tourne »

La famille Huchin ne s’est pas contentée de faire naître Sydney, elle a également su repérer Nino des Buissonnets lorsqu’il avait un an et demi, le valoriser et le commercialiser. Le fils de Kannan participait en 2016 à sa seconde échéance olympique sous la selle du cavalier suisse Steve Guerdat et a terminé 4e en individuel. « Une médaille en chocolat », sourit Marius. Rappelons que le fils de Kannan avait décroché l’or à Londres quatre ans plus tôt. Ce week-end, le hongre, aujourd’hui âgé de 15 ans, tirera sa révérence sur la piste genevoise, devant son public. « C’est vrai, on a un pincement au cœur, admet l’éleveur. Nino, ça a été quelque chose. Un vrai phénomène... Avec ses adieux, c’est une page qui se tourne. Après, on est très heureux de tout ce qu’il a accompli avec Steve. Sa carrière, c’est un exemple... » Sylvia FLAHAUT

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