Pour les ados fous de chevaux, voici une série de formations en alternance à partir de la 4e, de la 3e, pour un CAPA, un Bac pro et même un BTS. Pour les adultes sont ouverts des stages et des formations longues sur une année, en alternance avec le travail dans une entreprise, pour passer un BEPA de cavalier soigneur, obtenir le titre de cavalier d’entraînement, la capacité de transporter des animaux vivants, l’éducation du cheval et sa rééducation ... Il existe enfin des formations à distance et un apprentissage de l’anglais. Dans tous les cas, l’enseignement alterne acquisition en salle de connaissances théoriques sur l’animal et exercices pratiques. Il faut aimer vivre dehors, se lever très tôt, vivre en groupe, avec le cheval comme priorité.
Si la plupart des élèves rêvent de devenir jockey, il y a bien d’autres possibilités pour vivre auprès des pur sang. On peut devenir cavalier lad driver, soigneur, 1e garçon d’écurie (celui qui coordonne le travail défini par l’entraîneur) ou garçon de voyage (pour accompagner le cheval sur l’hippodrome où il doit concourir). Les élèves disposent de résidences service réservées sur place.
Enfin, ceux qui arrêtent ou les professionnels blessés ont à leur disposition des filières de reconversion comme l’atelier EPONA à Chantilly, consacré à la formation de sellier harnacheur à l’ancienne, bien dans la tradition.
Encore une bonne nouvelle, le centre d’entraînement de Chantilly, le plus grand d’Europe avec plus de 2 000 pur sang de plat et d’obstacles, recrute des lads et des cavaliers d’entraînement en ce moment pour renforcer les effectifs toujours en hausse d’une bonne centaine d’écuries installées dans le canton.
Informations : 0 800 009 001.
AFASEC, Le moulin à vent, 60 270 Gouvieux (03 44 57 07 02).
